LA CROISETTE NE S'AMUSE PAS...
mais j'espère qu'elle aura vibré autant que moi.
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mais j'espère qu'elle aura vibré autant que moi.
Marc et Sylvie errent une nuit dans une ville de Province. Et c'est moche une ville de Province la nuit ! Love at first sight, chabadabada... Mais Marc doit prendre un train de lendemain. Ils décident et se promettent de se revoir la semaine suivante à Paris sans échanger leurs 06 ni même leurs noms. Erreur !
Synopsis : 1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné.
Antoine est chanteur dans un groupe de rock. Un soir au lieu de monter sur scène, le public l'attend, les musiciens jouent l'intro du premier morceau pour la 10ème fois, Antoine prend sa valise, traverse la scène et s'en va.
Bettie a la soixantaine, un restaurant et un amant.
5 X 2 places à gagner pour ce film qui sort le mercredi 18 septembre grâce à Wild Bunch Distribution.
LES GAGNANTS sont : Ed, Mister Loup, Jennifer, Cortesia, sopel.
GAME OVER. Merci.
Les amours compliquées de Madeleine puis de sa fille Vera, des années 60 à nos jours, de Paris à Prague et jusqu'à Montréal en douleur et en chansons. C'est tout à fait par hasard que Madeleine s'est prostituée. Grâce à cela elle a pu assouvir son rêve de luxe et porter des chaussures que son salaire de vendeuse ne lui permettait pas d'acheter. Mais avec son coeur d'artichaut, elle est vite tombée amoureuse d'un client, un docteur étranger très beau mais très volage. Enceinte, Madeleine le suit dans son pays mais le quitte lorsque les chars russes envahissent Prague. Elle ne cessera jamais d'aimer Jaromil qui réapparaîtra parfois au fil des années, mais elle épousera François, plus rassurant, plus solide. A son tour, Vera connaîtra des amours tumultueuses. Elle ne verra jamais qu'un ami en Clément qui est fou d'elle et s'épuisera d'amour pour Henderson homosexuel et atteint du sida...
Ah non les histoires d'amour ne sont pas simples chez Christophe Honoré et parfois elles font pire que finir mal, elles ne commencent jamais.
Un réalisateur dont j'attends beaucoup parce qu'il a réussi à me bouleverser plusieurs fois qui me déçoit, et me voilà un peu triste. Mais je dois bien le reconnaître, la légéreté d'être de Madeleine lorsqu'elle est jeune ne passe pas l'écran. Ludivine Sagnier (dont je ne félicite pas le perruquier) lui prête son minois enfantin certes, mais son petit air pincé, son sourcil continuellement levé, ses sautillements en font davantage une gamine capricieuse qu'une grande amoureuse éprise de liberté et de l'amour. Par contre, dès qu'elle se met à souffrir, elle devient immédiatement beaucoup plus crédible. Le charme de son Jaromil n'agit pas non plus sur la spectatrice avide de beaux garçons. J'ai eu autant de mal à adhérer aux amours contrariées de Vera, incarnée avec beaucoup de fougue et d'abandon par Chiara Mastroianni belle et d'une minceur proche de l'anorexie...
Pourtant il y a de ci de là de beaux passages pleins de fièvre et c'est dans les moments où ses personnages souffrent que Christophe Honoré retrouvent la grâce qui m'avait fait chavirer dans ses "Chansons d'amour". Les chansons d'ailleurs sont tellement copiées/collées sur celles de ce film qu'il n'y a plus aucune surprise et le charme opère donc beaucoup moins.
Louis Garrel et Paul Schneider sont FORMIDABLES. Je sais c'est un peu court comme argument, mais franchement ils le sont !
Et puis, il y a la dernière demi-heure, vraiment très émouvante et surtout Catherine Deneuve souverraine, impériale qui emporte toutes les scènes (trop rares forcément) où elle apparaît. Tout me plaît chez cette actrice merveilleuse, mais par dessus tout c'est sa voix qui m'enchante.
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J'espère avoir le temps de vous parler du film que j'ai vu aujourd'hui et dont je suis encore bouleversée. Un **** évidemment !
Ce que Mattieu Roussel romancier sans inspiration a en tête n'est guère reluisant : "infiltrer" la vie de Lena Weber star de la grand messe cathodique du 20 h pour en publier une biographie non autorisée qui sera forcément un best-seller. Il faut dire qu'il y en a des choses à dire sur les non-dits de la vie de famille de Lena. Une mère indigne, une mère absente, une mère qui abandonne son enfant à la naissance parce qu'il compromettrait sa carrière. Mais aussi une mère morte, une mère adoptive, une mère de substitution... Et puis un père mort, forcément idéal, victime du franquisme. Un tout jeune homme de 20 ans également dont on ne comprend pas immédiatement comment il va intégrer l'histoire.
Matthieu donc, profite d'un congé de grossesse dans l'entourage professionnel proche de Lena pour se faire embaucher et devenir en un clin d'oeil l'assistant, celui qui devance le moindre désir et se rend donc ainsi parfaitement indispensable. Mathieu redouble de charme et de douceur et séduit tout ce qu'il approche en une oeillade. Y compris Maria, la fille de Lena, danseuse étoile. Les deux femmes entretiennent des rapports réfrigérants, la première reprochant sans fin à la seconde d'avoir privilégié sa carrière de grand reporter à son éducation. Mais l'histoire se reproduit parfois, les enfants battus deviennent des parents qui battent etc... La douce Maria (la toujours insupportable et douce Géraldine Pailhas pour une fois pas cocue... désolée, ce n'est que mon avis, quand ça passe pas, ça passe pas. Cette actrice on voit qu'elle "joue" !) s'est toujours réfugiée auprès de sa tante Judit (IMMENSE et magnifique Maria Paredès) omniprésente, aimante et rassurante. Cependant il me faudrait un peu plus qu'une actrice espagnole, et non des moindres, et un titre maternisant pour rapprocher comme je le lis beaucoup, ce petit mélo touffu du sublime et limpide "Tout sur ma mère" du grand Pedro. C'est dit !
Et oui, on comprend vite que tous ces personnages, certains à Paris, d'autres en Bretagne vont finir par se rencontrer ou au moins avoir un pan de l'histoire en commun. La manière dont s'y prend le réalisateur pour parvenir à ses fins relèvent parfois du miracle et les coutures cousues au gros fil blanc finissent rapidement par se voir et rendre la moindre rencontre parfaitement invraisemblable et très maladroite. Le summum revenant à un accident de voiture, suivi de comas, plaies, croûtes et bosses... résolus en un claquement de doigts...
Toute proportion gardée dans l'ambition, le personnage de Mathieu (interprété avec beaucoup de trouble et de charme par Nicolas Duvauchelle) m'a rappelé celui de Terence Stamp dans le Théorème de Pasolini où un mystérieux Visiteur venait semer le trouble dans une famille bourgeoise. Mais ici, rien de sulfureux et on sent trop ici la patte de la famille Thompson (Christopher au scenario) dont les préoccupations tournent autour des heurts et malheurs de grands bourgeois auxquels finalement rien ne peut arriver. Dans le dernier quart d'heure l'émotion commence enfin à poindre mais on y arrive après moult artifices...
Evidemment chez Thierry Klifa, et ce n'est pas rien, il y a le casting cinq étoiles et un amour infini pour les acteurs. Cela dit, il n'y a pas assez de Catherine Deneuve dans ce film. Même si elle est la figure centrale de l'histoire elle n'en est pas le personnage principal et de Catherine je ne suis jamais rassasiée tant elle m'ensorcèle et me fascine, ici encore et toujours.
Nicolas Duvauchelle (il faut articuler mon garçon) sort avec bonheur et réussite de ses rôles de bad boy, et réussit une étreinte infiniment touchante avec un jeune garçon. Marina Foïs est convaincante en maman poule qui craint le pire. Retrouver Jean-Marc Barr est toujours un plaisir... En un mot, la direction d'acteurs est primordiale et Thierry Klifa excelle dans l'exercice mais il faudrait qu'il se rassemble un peu, condense ses histoires au lieu de les multiplier et de les démêler de façon un peu moins mécanique et convenue.
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